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Fin de Twitter : la rumeur d'un #TwitterDown

Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk, rien ne va plus sur le réseau social. L'entreprise fait face à des démissions massives dernièrement.

Chaque jours, des millions de tweets sont envoyés sur Twitter. Sur ce réseau social possédant ses codes propres, l'échange viral de tweet est particulièrement facilité, chacun pouvant à l'envie poster et republier du contenu d'autres personnes, y compris de personnes qu'elle ne suivait pas.

Récemment, c'est le milliardaire Elon Musk qui a racheté Twitter, dans un feuilleton qui semble s'éterniser. La plateforme continue de mettre en place de nouvelles fonctionnalités, afin d'améliorer l'expérience des utilisateurs. Le management catastrophique décrété par le milliardaire excentrique a déclenché une véritable crise dans l'entreprise. Cette crise pourrait selon certaines rumeurs être à l'origine de la fin de Twitter... Revenons sur les faits.

Est-ce la fin de Twitter ?

C'est en tous cas ce que prétendent beaucoup d'internautes paniqués. Depuis son arrivée, Elon Musk a licencié une grande part des salariés de l'entreprise, sur des critères assez abjects comme le nombre de lignes de codes qu'ils ont produit, l'essentiel de la direction et du conseil d'administration de l'entreprise, ou des services comme celui s'assurant du respect des droits humains. Le droit du travail étant très précaire aux États-Unis, les salariés n'ont reçu aucun préavis et ont été licenciés du jour au lendemain. Elon Musk a proposé aux salariés restants un ultimatum :

  • soit entrer en crunch, c'est-à-dire dépasser leurs horaires pour atteindre jusqu'à 80 voire 100 heures par semaine
  • soit refuser, et démissionner immédiatement, avec une prime de départ équivalant à 3 mois de salaire

Beaucoup de salariés ont refusé cette proposition et vont donc quitter l'entreprise. Actuellement, les bureaux de Twitter USA sont fermés jusqu'au 21 novembre, sans que la raison soit connue.

D'après certaines sources, il s'agirait d'une action de la direction visant à empêcher les salariés licenciés ou quittant l'entreprise de saboter Twitter avant leur départ. Les 17 et 18 novembre, la plateforme a connu plusieurs dysfonctionnements.

Pour Elon Musk, tout va bien : ces péripéties permettraient à la plateforme de battre tous ses records d'usage, ce qui serait pour lui le signe que tout irait bien.

Mais revenons sur les événements de ces dernières semaines :

  • le 26 octobre 2022, Elon Musk a enfin racheté Twitter après des mois de tractations et entre dans le siège de l'entreprise, à San Francisco. Son but est de donner plus de liberté aux internautes.
  • 1er novembre 2022 : la certification n'est plus délivrée par Twitter, mais chacun peut l'acheter pour 8$/mois, sous l'appelation Twitter Blue.
  • Puisque chacun peut désormais acheter une certification, des comptes se faisant passer pour des marques fleurissent. Les marques désertent la plateforme et les revenus liés aux annonceurs s'effondrent. Cela semble faire rire Musk, qui s'en amuse dans des tweets.
  • Le 2 novembre, un badge Officiel est ajouté sur certains comptes certifiés, pour attester de la certification « Avant Twitter Blue ». Il est retiré à peine deux heures après, avant d'être remis quelques jours plus tard.
  • Le 7 novembre, la rumeur d'un Twitter payant émerge. Devant les déboires de la plateformes, une poignée d'internautes part sur Mastodon.
  • Le 10 novembre, un tweet d'un faux compte d'un laboratoire pharmaceutique américain annonce que l'insuline destinée aux diabétiques devient gratuite. Très rapidement, le cours de l'action de l'entreprise perd 5,2%.
  • Le 11 novembre, les premiers résultats de Twitter blue ne sont pas très convaincants : il n'y aurait eu que 61 000 abonnements, pour 488 000$ de recettes en deux jours. Sur un autre plan, certains employés qui sont restés au service d'Elon Musk dorment dans les bureaux pour tenir les cadences infernales exigées par le nouveau directeur.

  • 17 novembre 2022 : ultimatum d'Elon Musk, soit faire un crunch d'environ 80 heures par semaine, soit partir. La plupart des salariés refusent. L'effectif de l'entreprise serait passé de 7500 à 640 personnes en moins d'un mois