Si les collectivités territoriales de Guyane, Martinique et Guadeloupe font bel et bien partie de la France, beaucoup d'aspects de la vie de ses habitants sont différents de ceux du reste du territoire métropolitain.
Ainsi, sur le marché de la téléphonie mobile, ce ne sont pas les mêmes opérateurs que sur la métropole, mais d'autres acteurs qui gèrent le marché des télécommunications sur les îles des Caraïbes comme sur le territoire sud-américain. Avec, très souvent, des tarifs bien plus élevés que dans le reste du territoire français. L'opérateur Free semble bien décidé à corriger cela.
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C'est en grande pompe, dans un hôtel de Fort-de-France, que Xavier Niel a lancé un nouvel opérateur pour proposer des services de télécommunications aux habitants des Antilles. L'objectif : afficher des tarifs jusqu'à 6 fois inférieurs à ceux proposés par la concurrence.
Les territoires concernés sont ceux des Caraïbes, avec la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy, mais également la Guyane. La Réunion, située aux antipodes dans l'Océan Indien, est quant à elle exclue de ce dispositif.
>>> Forfait Free Caraïbes <<<
Ce forfait propose pas moins de 120 Gigaoctets de données pour seulement 9,99€ par mois, avec SMS, MMS illimités sur le territoire local, et même 25 Gigaoctets de données à l'étranger.
Se ruiner pour un forfait, c'est terminé ! https://t.co/udgkjRtcxH
— Xavier Niel (@Xavier75) May 17, 2022
Le marché de la téléphonie dans les Antilles se partage majoritairement entre quatre opérateurs majeurs : Orange, SFR, Digicel et Dauphin Télécom. Free prépare depuis 2016 son arrivée sur ce marché, et prétend atteindre une part de marché d'au moins 25% lorsqu'elle aura atteint son rythme de croisière. Une véritable révolution qui devrait faire baisser les tarifs de la téléphonie dans ces territoires déjà frappés par un grand décalage de niveau de vie par rapport à la métropole. En effet, les territoires ultramarins doivent importer une part importante de leurs denrées alimentaires, ce qui provoque de grands surcoûts, tandis que la pauvreté y est plus répandu qu'ailleurs sur le territoire métropolitain. Une telle offre devrait donc trouver rapidement son public (source).
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