Dans un contexte où la confiance envers l'entreprise Facebook s'est effondrée pour de multiples raisons, le réseau social californien cherche à se racheter une vertu.
Dénoncé par certains comme étant trop passif vis-à-vis des fausses informations qui peuvent y circuler, privilégiant le trafic (et donc les revenus) au détriment d'une modération qui permettrait d'améliorer le contenu, Facebook a décidé de se tourner résolument vers le futur, avec plus de 10 000 recrutements de postes à haute valeur ajoutée en Europe pour réfléchir au métaverse. Mais de quoi s'agit-il ?
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Qu'est-ce que le métaverse, pour lequel Facebook veut recruter 10 000 personnes en Europe dans les prochaines années ?
Il s'agit pour Facebook de réfléchir à l'environnement virtuel dans lequel les internautes passeront leur temps à l'avenir. Il ne s'agit pas de passer plus de temps, mais de le passer mieux, en réfléchissant à de nouvelles interfaces, de nouvelles façon de communiquer et d'intéragir, où que l'on soit.
Il s'agit d'un concept anglais, le meta universe, mentionné pour la première fois dans le roman de science fiction « Snow crash » de Neal Stephenso en 1992.
Il s'agit de passer d'une réalité virtuelle en deux dimensions, sur une interface, à une réalité en trois dimensions, par l'intermédiaire de la réalité virtuelle. Dans l'idée, les personnes pourraient être représentées par un avatar ou un hologramme, à l'image de ce qui peut se faire dans les jeux vidéos. C'est déjà un concept exploré, entre autres, dans l'Oasis du film Ready player One.
Facebook n'est pas la première entreprise à lancer des recherches dans ce domaine. On ignore la part de ces recrutements qui aura lieu en France. Le plus vraisemblable soit que la plupart voire la totalité de ces recrutements soient effectués au siège européen de Facebook, localisé en Irlande. Cette annonce pourrait donc avoir un impact faible sur l'emploi dans l'hexagone (source, source).
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