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On veut les noms Twitter, tout sur le restaurant clandestin

Si vous n'avez pas suivi l'histoire de #OnVeutDesNoms et du #RestaurantClandestin sur Twitter, nous vous résumons l'affaire suite à un reportage de M6 !

Tout est parti d'une prise de parole de Pierre-Jean Chalençon, collectionneur bien connu des Français, lors d'un reportage sur M6. En plus de sa passion pour les belles oeuvres, Pierre-Jean Chalençon est propriétaire d'un haut-lieu de Paris : le Palais Vivienne. Il a expliqué lors de son passage à la télévision qu'il réalisait des repas haut de gamme et que des ministres participaient à ces repas dits illégaux puisqu'il est interdit de se rendre dans des restaurants, actuellement fermés.

À noter que Pierre-Jean Chalençon n'est pas apparu à l'écran et qu'il s'agissait d'une voix off. Les internautes ont réussi à trouver qu'il s'agissait de lui. Quelques heures plus tard, il a démenti les propos tenus dans le reportage, expliquant qu'il s'agissait d'une plaisanterie et a plaidé pour le sens de l'absurde. De leur côté, les ministres ont démenti.

Qui est l'auteur du On veut des noms et du restaurant clandestin ?

Sur Twitter, une déferlant de tweets a vu le jour il y a quelques heures, ciblant les principaux concernés : Pierre-Jean Chalençon (propriétaire des lieux) ainsi que Christophe Leroy (chef cuisinier). Des ministres ainsi que des personnalités ont été appelées à répondre, ce qui devrait être le cas dans quelques heures. Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement) et principale cible car Pierre-Jean Chalençon avait expliqué il y a quelques semaines qu'il devait prochainement participé à ces diners a démenti.

 Le chef a nié ses implications.

De son côté, le Ministre de l'Intérieur a saisi le préfet de police.

« J'ai demandé immédiatement au préfet de police de Paris d'enquêter sur les faits qui sont annoncés dans ce reportage. Soit ils sont faux et il ne faut pas jeter l'oprobe. Soit ils sont vrais et évidemment sur le travail que pourra faire le servuce de police les personnes doivent pouvoir être poursuivies et j'imagine condampné pour avoir organisé de telles soirées. Il est évident que dans les plus beaux quartiers de la capitale, la règle est pour tout le monde et qu'il n'y a pas deux types de citoyens, avec ceux qui auraient le droit de faire la fête et ceux qui n'auraient pas le droit de le faire, il faut respecter les règles sanitaires. »

Gérald Darmanin (BFM TV)