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Comment savoir qui fait grève le 13 janvier 2022, qui garde mon enfant ?

La grève des enseignants pose problème pour de nombreux parents qui devront gérer leur enfant. Qui les garde ? Comment savoir à l'avance ?

Les syndicats d'enseignants du primaire et du secondaire ont déposé des préavis de grève afin de protester contre la situation des enseignants pendant la crise sanitaire. Ils ont été rejoints par le personnel hospitalier, mis lui aussi à rude épreuve pendant la crise sanitaire et demandant de meilleures conditions de travail.

Devant les événements ayant eu lieu ces dernières semaines, notamment l'annonce du nouveau protocole la veille de la rentrée scolaire et par l'intermédiaire d'un journal payant, mais aussi la montée en flèche du nombre de contaminations en milieu scolaire, ces revendications s'ajoutent à celles existantes avant la crise sanitaire et pour lesquelles le ministre n'a pas agi, comme la pénurie de recrutements ou encore le gel du point d'indice des enseignants, c'est-à-dire au gel de leurs salaires en dépit de l'inflation. Pour les parents, cette grève pose la question de la garde des enfants, et savoir à l'avance qui participe ou non au mouvement de grève permet de s'organiser.

Comment connaître les enseignants participant à la grève du 13 janvier ?

En théorie, les enseignants sont censés déclarer qu'ils sont grévistes la veille à leur hiérarchie. Ils n'ont en revanche aucune obligation de le dire à leurs élèves. Ils peuvent toutefois le faire, et c'est donc le seul moyen de savoir les professeurs grévistes : évitez d'appeler les établissements, ils n'ont tout simplement pas les moyens, le temps et l'énergie de répondre aux inquiétudes de chaque parent.

Qui garde les enfants lors de la grève du 13 janvier ?

Certaines municipalités mettent en place des systèmes de garde lors des grèves, grâce aux animateurs et aux centres de loisirs. Ce dispositif reste toutefois optionnel.

Les revendications des syndicats d'enseignants pour cette grève sont nombreuses :

  • ils protestent contre l'allègement du protocole sanitaire dans les écoles depuis le 6 janvier ainsi que contre le manque de matériel de protection : onze organisations syndicales demandent un protocole « viable et qui ne mette pas en difficulté les personnels sur la gestion des cas positifs, des cas contacts », des « campagnes de tests préventifs », des dotations « d’équipements de protection » pour « les personnels, les écoles et les établissements »
  • demander plus de remplacements, en particulier avec de très nombreux enseignants positifs ou cas contact, dans un contexte préalable de pénurie des remplaçants. Les organisations syndicales souhaitent « les moyens humains nécessaires notamment par la création de postes via les listes complémentaires tout en programmant dès maintenant un collectif budgétaire. »

Déjà mis à face à des conditions de travail compliquées et souvent critiquées dans les médias, les enseignants ont durement subi la crise sanitaire. Par les cours à distance, puis des protocoles en présentiel changeants, du matériel et des remplacements insuffisants, les syndicats lancent au ministre un cri d'alarme au ministre. Du côté du ministre, on ne cesse de se congratuler des choix faits, notamment celui d'avoir en toutes circonstances les écoles ouvertes.

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