Tous les jeudis, le ministre de la santé Olivier Véran organise une conférence de presse à l'issue du conseil de défense sanitaire.
Il fait le bilan sur l'évolution de l'épidémie et sur les mesures prises par le gouvernement. Malgré les mesures de confinement prises par le gouvernement dans 16 départements, la situation dans le pays atteint un seuil critique.
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Quelles sont les annonces d'Olivier Véran le 25 mars ?
- la Rhône, la Nièvre et l'Aube vont passer en vigilance renforcée, comme les 16 départements cités la semaine dernière par Jean Castex
- les établissements scolaires vont rester ouverts
- la campagne de vaccination se poursuit et va s'intensifier dans les semaines à venir avec plus de capacités de production
- le virus touche les plus jeunes, avec une baisse de la moyenne d'âge des personnes vaccinées
- 2200 nouveaux lits de réanimation seront ouverts dans les hôpitaux, principalement en Île-de-France
- les gestes-barrière restent très importants, et les rassemblements à plus de 6 personnes sont interdits, y compris à l'extérieur
- plus de 7 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin
- la vaccination sera ouverte aux personnes entre 70 et 75 ans
Le ministre de la santé s'est exprimé à 18 heures, à l'issue du conseil de défense sanitaire. Le ministre de la santé devrait faire le point sur la progression de l'épidémie, qui atteint un seuil particulièrement critique avec 13 départements dont le taux d'incidence dépassent désormais les 400 nouveaux cas hebdomadaires pour 100 000 habitants. Dans certains départements, les taux d'incidence avoisinent ceux de la première vague de l'épidémie, preuve que la France est bel et bien entrée dans une troisième vague de l'épidémie, à l'instar d'autres pays européens.
La campagne de vaccination se poursuit, et elle devrait atteindre un rythme plus soutenu en avril prochain avec la mise en route de nouvelles chaînes de fabrication de vaccins. C'est actuellement un point crucial, car afin de répondre à une telle demande mondiale en si peu de temps, les capacités de production ont été clairement insuffisantes. Les accords passés entre des laboratoires, sous l'égide des états, ont permis de résoudre des problèmes de propriété intellectuelles en fabricant des vaccins dans des usines concurrentes.
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La saturation des services hospitaliers a aussi été évoquée. Comme l'a dit le président de l'AP-HP Martin Hirsch, les services de réanimation franciliens atteignent des seuils inédits, et les transferts de patients vers d'autres régions ne suffit désormais plus.