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Conseil de défense 31 mars : quelles seront les annonces ?

La progression de la covid-19 est préoccupante en France. Quelles pourraient être les annonces ?

Comme chaque mercredi, le président de la République devrait organiser à l'Élysée un conseil de défense sanitaire.

Il sera entouré du Premier ministre Jean Castex, mais aussi du ministre de la santé Olivier Véran, ainsi que des représentants des Agences Régionales de Santé, des services hospitaliers et de toutes les parties prenantes de cette crise sanitaire.

Faut-il s'attendre à des annonces majeures après ce conseil de défense sanitaire ?

Si la mise en place de mesures plus restrictives a fait l'objet d'une certaine confusion dans les 16 puis 19 départements concernés, la population ne semble pas réellement prendre conscience des risques encourus. Il est normalement impossible de se déplacer à plus de 10 kilomètres de domicile. De même, les réunions à plus de 6 personnes y compris en plein-air sont à éviter, et le télétravail devrait être à privilégier.

Les 16 départements sous surveillance ne font pour l'instant l'objet d'aucune mesure particulière visant à limiter les circulations, ce qui risque d'avoir un impact très faible sur la propagation de la pandémie.

Dès lors, devant l'efficacité trop faible des mesures en vigueur pour endiguer l'épidémie, il est vraisemblable que le conseil sanitaire voie un nouveau volet de décisions être prises, dans les 16 départements ayant des mesures spécifiques comme dans les 16 sous surveillance.

La mise en place de centres de vaccination, aussi appelés « vaccinodromes » devrait intervenir à partir du mois d'avril, avec des livraisons de vaccins supplémentaires. Cependant, il faudra encore plusieurs mois avant que l'ensemble de la population volontaire à la vaccination en France puisse recevoir une ou deux injections. D'ici là, l'épidémie a encore le temps de progresser.

La saturation des services hospitaliers franciliens est un problème de plus en plus grave. Certains médecins urgentistes ont d'ores et déjà annoncé qu'ils auraient à faire des choix lors des admissions de patients, tant les services sont à saturation.