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Grève 13 janvier 2022 : qui fait grève, pour quelles revendications ?

La CGT et d'autres syndicats ont déposé un préavis de grève auprès du ministère de l'Éducation National pour l'enseignement primaire et secondaire.

Mise à jour du 10 janvier, 16h55 : les enseignants ont été rejoints par le personnel soignant, eux aussi très mécontents de la gestion de la crise sanitaire de la part du gouvernement (source).


Les syndicats d'enseignants du primaire et du secondaire ont déposé des préavis de grève afin de protester contre la situation des enseignants pendant la crise sanitaire.

Devant les événements ayant eu lieu ces dernières semaines, notamment l'annonce du nouveau protocole la veille de la rentrée scolaire et par l'intermédiaire d'un journal payant, mais aussi la montée en flèche du nombre de contaminations en milieu scolaire, ces revendications s'ajoutent à celles existantes avant la crise sanitaire et pour lesquelles le ministre n'a pas agi, comme la pénurie de recrutements ou encore le gel du point d'indice des enseignants, c'est-à-dire au gel de leurs salaires en dépit de l'inflation.

Quelles sont les revendications des enseignants pour la grève du 13 janvier ?

Les revendications des syndicats d'enseignants pour cette grève sont nombreuses :

  • ils protestent contre l'allègement du protocole sanitaire dans les écoles depuis le 6 janvier ainsi que contre le manque de matériel de protection : onze organisations syndicales demandent un protocole « viable et qui ne mette pas en difficulté les personnels sur la gestion des cas positifs, des cas contacts », des « campagnes de tests préventifs », des dotations « d’équipements de protection » pour « les personnels, les écoles et les établissements »
  • demander plus de remplacements, en particulier avec de très nombreux enseignants positifs ou cas contact, dans un contexte préalable de pénurie des remplaçants. Les organisations syndicales souhaitent « les moyens humains nécessaires notamment par la création de postes via les listes complémentaires tout en programmant dès maintenant un collectif budgétaire. »

Déjà mis à face à des conditions de travail compliquées et souvent critiquées dans les médias, les enseignants ont durement subi la crise sanitaire. Par les cours à distance, puis des protocoles en présentiel changeants, du matériel et des remplacements insuffisants, les syndicats lancent au ministre un cri d'alarme au ministre. Du côté du ministre, on ne cesse de se congratuler des choix faits, notamment celui d'avoir en toutes circonstances les écoles ouvertes.

(source).