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Macron légitime défense : sa réaction sur l'affaire du cambrioleur

Emmanuel Macron se positionne contre la légitime défense suite au fait divers qui touche la Charente. Nous vous expliquons tout !

En Charente, un agriculteur de 35 ans qui résident à Longré, a été placé en examen pour une affaire de meurtre. L'homme aurait tiré sur un quadragénaire qui est entré par effraction à son domicile le vendredi 25 mars 2022. Ce coup a été fatal pour l'envahisseur. Cette affaire a beaucoup touché la toile et les internautes, les divisant quant à la position à adopter, avec d'un côté le droit de se défendre, et d'un autre le droit à la vie. Si se protéger est important, l'est-il au point d'ôter la vie d'autrui ? Une question et plus largement un débat de société qui divise et dont la position des candidats à l'élection présidentielle, comme Emmanuel Macron, ou encore Marine Le Pen et Eric Zemmour est attendue.

Emmanuel Macron, président de la république française et candidat pour l'élection présidentielle de 2022, dont le premier tour se déroule le 10 avril prochain, était en déplacement le jeudi 31 mars 2022 à Fouras, en Charente-Maritime, le département voisin de la Charente. Si le président se rendait sur place pour défendre son bilan environnemental auprès des citoyens, il a eu l'occasion de s'exprimer, lors d'une interview sur Europe 1, sur ce fait divers de Charente.

Macron est contre la légitime défense ?

Lors de son interview pour Europe 1, le Président de la république s'est positionné contre la légitime défense dans l'affaire de l'agriculteur de Charente. Pour vous faire un rappel de l'affaire qui s'est déroulée le vendredi 25 mars 2022 entre 22h et 23h, un agriculteur a tiré à deux reprises avec un fusil sur un groupe de 4 individus qui tentait de rentrer dans sa propriété pour la cambrioler. L'un des ravisseurs est mort à la suite des tirs de fusil. 

Emmanuel Macron a rappelé que la France est un « Etat de droit », il est important que chacun se sente en sécurité et c'est à la « puissance publique de l'assurer ». Le président a ensuite ajouté : « Mais, je suis opposé à la légitime défense. Donc ça, c'est très clair et c'est intraitable parce que sinon, ça devient le Far West. Et je ne veux pas d'un pays où prolifèrent les armes et où l'on considère que c'est aux citoyens de se défendre ».