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Nouveau protocole sanitaire école : ce qui change au 1er février

Devant l'inquiétude du corps enseignant, des parents et des élèves, le ministère de l'éducation nationale a été forcé de revoir sa copie.

Dans les établissements scolaires, le protocole sanitaire était loin de faire l'unanimité. Des syndicats de professeurs s'étaient d'ailleurs mis en grève afin de dénoncer les conditions dans lesquelles ils exerçaient.

Le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a donc présenté un nouveau protocole sanitaire, entrant en vigueur ce lundi 1er février.

Quelles sont les nouvelles mesures sanitaires dans les établissements scolaires ?

La restauration scolaire : dans les cantines, les enfants devront manger éloignés de 2 mètres les uns des autres. Dans les nombreux établissements ou une telle mesure ne serait pas réalisable, ceux qui ne sont pas de la même classe ou du même niveau devront manger « en maintenant une distanciation d’au moins deux mètres avec ceux des autres classes » précise le protocole. Les cantines devraient désormais avoir des grappes d'élèves de même niveau, pour éviter de transmettre le virus.

La fermeture des classes en cas de présence d'un variant : « sur signalement de l’ARS, en cas d’identification d’un des variants chez un personnel ou un élève, la classe concernée sera fermée. » Par ailleurs, en cas de suspicion sans certitude (traçage sans test par exemple) : « Face à une suspicion de variant, et dans l’attente de la confirmation par le séquençage, la mesure de fermeture de la classe (voire du niveau ou de l’établissement) doit être appréciée au cas par cas. »

L'aération (entendez bien-sûr l'ouverture des fenêtres quelques minutes toutes les heures) devra également être renforcée.

Le port du masque grand public de catégorie 1 (UNS1) sera requis, et il faudra éviter les masques artisanaux ou UNS2.

La gestion de la crise sanitaire dans le milieu scolaire avait été vivement dénoncée pour son inefficacité : tandis que les restaurants et bars français étaient fermés pour éviter la propagation de l'épidémie, il n'y avait quasiment pas de mesures vis-à-vis de la restauration scolaire, hormis à la marge une rotation des services pour éviter de trop grands afflux d'élèves (source).