Nos articles sur Société

Palais secret Poutine, Navalny dévoile la vidéo de son enquête

Le documentaire qui dure environ deux heures met en avant l'existence d'un Palais secret qui appartiendrait au président russe Vladimir Poutine.

Le politicien russe Alexeï Navalny a été arrêté le 17 janvier dernier à l'aéroport de Cheremetievo en Russie après cinq mois d'hospitalisation en Allemagne. Le militant russe avait été empoisonné au Novitchok, un agent innervant développé par l'Union Soviétique pendant la guerre froide.

Le 19 janvier, le documentaire « Un Palais pour Poutine, l'histoire du plus gros pot-de-vin » apparaît sur Youtube et dénonce l'existence d'un palais présidentiel secret qui se situe au bord de la mer Noire. (source)

Une enquête montre l'existence du palais secret de Vladimir Poutine

Vives tensions en Russie suite à l'arrestation et l'incarcération d'Alexeï Navalny, opposant à la politique de Vladimir Poutine en Russie. Des milliers de manifestants ont défilé illégalement contre la politique du président et plus d'un millier de personne ont été arrêtés par la police russe. (source)

Le documentaire indique comment le président russe a acquis cette propriété de 7 800 hectares et les procédés qui ont permis son financement. D'une valeur de 1,35 milliard, les activistes du mouvement anticorruption ayant enquêté sur l'affaire ont démontré que le financement du palais était lié à des personnalités proche du président russe Vladimir Poutine.

Le documentaire de l'enquête a été vu plus de 80 millions de fois depuis sa diffusion sur Youtube. La diffusion de la vidéo par la FBK est un moyen de renforcer la lutte et la crédibilité des opposants de Poutine. De son côté, Vladimir Poutine a démenti toutes les accusations à son encontre lors d'une rencontre sur un journal télévisé entre des étudiants russes et le président : « Je n’ai pas vu ce film, faute de temps. Rien de ce qui est montré dedans comme étant mes biens ne m’appartient à moi ou à mes proches ». (source)

Les alliés de Navalny ont indiqué vouloir recommencer à manifester dès le 31 janvier pour obtenir sa liberté et ainsi empêcher sa comparution devant le tribunal qui doit se tenir le 2 février pour violation de son contrôle judiciaire. (source)