C'est un débat qui revient souvent, porté par des personnalités politiques comme issues du monde de la culture : la fin de vie, le droit à mourir dans la dignité, le suicide assisté ou l'euthanasie, autant de termes qui recoupent un même débat.
Récemment, le Président de la République a annoncé qu'il souhaitait lancer une grande consultation, afin de recueillir les avis de la population sur ce débat. Un consensus semble se dessiner dans une grande partie de l'opinion, à l'exception notable de beaucoup de croyants, en particulier des croyants catholiques.
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Que pense le Président de la République ?
Emmanuel Macron ne s'est pas prononcé directement sur la question, n'indiquant pas s'il y est favorable ou non. Toutefois, il faisait déjà figurer dans son programme pour les élections présidentielles de 2017 qu'il souhaitait légaliser le droit à mourir dans la dignité, avant d'abandonner cette idée, et à nouveau dans son programme en 2022.
Dans les rangs de la majorité, la plupart des parlementaires semblent plutôt favorables à une telle mesure, de même que des députés de la NUPES. Certains feraient même du « Lobbying actif », comme l'actuelle présidente de l'Assemblée Nationale Yaël Braun-Pivet. En conférence de presse, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a d'ailleurs confirmé ce 7 septembre que le Président de la République attendait la remise d'un rapport du Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE), présidé par Jean-François Delfraissy avant de lancer une convention citoyenne sur le sujet, afin de déterminer si oui ou non un texte serait débattu à l'Assemblée Nationale en 2023. Déjà en 2021, le député de gauche Olivier Falorni avait soumis un texte ouvrant les débats sur la fin de vie, texte qui ne sera finalement pas voté à l'Assemblée.
Le 2 septembre 2022, en élevant l'actrice Line Renaud au rang de Grand Croix de la Légion d'honneur, Emmanuel Macron avait rendu hommage aux prises de position de l'actrice vis-à-vis de la fin de vie :
« Votre combat pour le droit à mourir dans la dignité nous oblige. C’est le moment de le faire… Nous le ferons. »
En effet, s'adressant aux députés quelques jours plus tôt, elle leur demandait de légaliser le droit à mourir dans la dignité « le plus vite possible » (source).
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