Figure majeure de l'écologie, Nicolas Hulot a fait longtemps partie du paysage politique et médiatique français. Il a créé sa fondation en 1990, puis a présenté l'émission Ushuaïa sur TF1 de 1998 à 2012. Il a ensuite poursuivi son engagement par une forte présence médiatique, mais aussi en participant aux primaires d'Europe Écologie Les Verts.
Ministre de l'écologie sous Emmanuel Macron de mai 2017 à septembre 2018, il s'est retiré suite à un désaccord sur fond de relations avec le lobby de la chasse. Il a ensuite été accusé de harcèlement sexuel et de viol par plusieurs femmes, le 9 février 2018, avant d'être relancée par l'émission Envoyé Spécial le .
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Que devient Nicolas Hulot depuis son départ du ministère de l'écologie ?
Depuis son départ du gouvernement en 2018, Nicolas Hulot avait continué d'adopter des postures visant à sensibiliser le changement climatique et son impact social. Il a notamment affirmé comprendre la crise des gilets jaunes, causée à l'origine par une taxe sur le carburant alors que des secteurs comme l'aérien ou le commerce naval en sont quasiment exemptés. Il vit désormais dans sa maison en Corse.
À ce jour, il n'a pas été condamné pour les affaires d'agression sexuelle et de viol qui lui ont été reprochées, malgré l'ouverture de plusieurs enquêtes par le tribunal judiciaire de Paris. À la suite de ces révélations, le député Matthieu Orphelin est écarté de la campagne de Yannick Jadot pour les présidentielles, et Nicolas Hulot se met en retrait de sa fondation, le 24 novembre 2021.
Après des études dans des établissements privés parisiens, Nicolas Hulot exercera successivement plusieurs métiers, dont celui de reporter et photographe. À cette occasion, il couvrira des événements comme des catastrophes naturelles ou des enlèvements. Il travaille à France Inter de 1978 à 1987, puis anime l'émission Ushuaïa de 1998 à 2012.
C'est en février 2018 que le magazine L'Ebdo révèle qu'une femme a porté plainte pour viol contre Nicolas Hulot, pour des faits remontant à 1997. Après avoir été auditionné en 2008, l'affaire avait été classée Sans suite. Par la suite, plusieurs autres femmes ont pris la parole afin de dénoncer des attitudes déplacées de la part de Nicolas Hulot (source).
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