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Résumé discours Macron 22 juin 2022 : qu'a-t-il dit lors de sa prise de parole ?

Le Président de la République va donner le 22 juin 2022 une allocution relative à la formation du futur gouvernement, et la formation d'une majorité parlementaire.

À la suite des élections législatives, Emmanuel Macron doit à présent nommer un nouveau Premier ministre qui devra former un gouvernement. Si le choix du Premier ministre est souvent simple, surtout depuis que les élections législatives sont synchronisées sur les élections présidentielles, en 2002, les français ont choisi pour la première fois de ne pas donner de majorité au Président de la République.

Avec seulement 245 députés contre près de 400 il y a 5 ans, c'est un sérieux revers pour La République en marche, qui n'a pas de majorité absolue. Ils vont donc devoir composer avec les autres partis pour faire passer des lois, en faisant des compromis, chose qui n'était pas réellement nécessaire auparavant.

Qu'a dit Emmanuel Macron lors de son discours du 22 juin 2022 ?

Cet article sera mis à jour au fur et à mesure de son allocution.

Emmanuel Macron a mis de côté le fait de former un gouvernement d'Union Nationale. Il a salué le respect de chacun des institutions, et a appelé les différentes formations politiques à choisir :

  • soit à former une coalition autour du groupe du Président de la République,
  • soit à voter les lois au cas par cas, auquel cas il devrait être beaucoup plus long de faire voter les lois, puisqu'il faudra chercher des compromis

Emmanuel Macron a ces derniers jours reçu les chefs des différents partis d'opposition en France, peu importe leur bord politique. Il aurait proposé à plusieurs d'entre eux de faire partie d'un gouvernement d'union nationale, dont on peut supposer qu'il serait transpartisan, réunissant des personnalités de gauche, de droite et du centre. La plupart des chefs de partis auquel cette proposition a été faite s'y sont montré hostiles, certains n'ouvrant la porte qu'à d'éventuelles discussions sur quelques textes à la marge.

La situation du Président de la République semble donc complexe, avec l'impossibilité de former au moins une coalition qui voterait les textes du parti présidentiel (qui n'est même plus la majorité présidentielle).