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Troisième tour régionales : faut-il revoter aux élections ?

Désormais, un « troisième tour » doit avoir lieu. De quoi s'agit-il ?

Les 20 et 27 juin 2021 ont eu lieu les élections régionales et départementales. Si les résultats de ces élections n'ont donné lieu en métropole à aucun changement majeur, certains éléments restent à définir.

Ainsi, à l'instar des élections municipales, les électeurs ont voté pour une liste, et non une personne. Ces listes ont obtenu des sièges en fonction des suffrages, et vont désormais se réunir pour élire un président de région.

En quoi le troisième tour des élections régionales consiste-t-il ?

Maintenant que les deux tours des élections ont eu lieu, on sait qui seront les conseillers régionaux qui siègeront dans les conseils régionaux. Ces conseillers doivent désormais élire le président du conseil régional, qui aura un rôle supplémentaire de représentation de la région lors d'évènements officiels.

Dans les faits, ce scrutin au suffrage universel indirect ne présente que très peu de surprises. À moins d'un revirement et d'une trahison de la part de leurs listes, les présidents de région devraient être élus. C'est notamment le cas de Valérie Pécresse en Île-de-France, Bruno Musellier en PACA, Laurent Wauquiez en Auvergne-Rhône-Alpes ou encore Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France.

Mais en région Bretagne, un doute existe. En effet, si la majorité socialiste conduite par Loïg Chesnais-Girard a bien été reconduite, elle ne dispose que de 29,84% des suffrages. Pour le successeur de Jean-Yves Le Drian, il aurait fallu avoir au moins 33% des suffrages pour avoir une majorité absolue dans l'assemblée.

Il lui faudra alors composer avec les autres groupes élus, à savoir le groupe écologiste mené par Claire Desmares-Poirrier (20,22%), mais aussi les potentiels opposants les Républicains menés par Isabelle Le Callennec (21,98%) et la République en Marche (14,75%), portée par Thierry Brulot (source).