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Abri anti-bombe France : quelles sont les capacités de protection de la population ?

Inutilisés depuis la Seconde guerre mondiale, quels sont les moyens de protection de la population en cas de bombardement en France ?

Alors que les habitants de certaines villes ukrainiennes se terrent dans des abris pour échapper aux raids russes, la perspective d'une guerre nécessitant des abris se pose également pour les français les plus inquiets.

Comme pendant la Seconde guerre mondiale, les populations sont contraintes de se réfugier dans des abris, dans des stations de métro et dans les caves en cas d'attaque aérienne. Malgré l'avènement de l'arme atomique, la France ne dispose en aucun cas d'abris anti-nucléaires capables d'abriter toute la population.

Quelles sont les capacités en terme d'abri de la France ?

La France ne dispose pas d'abris pour abriter toute sa population. Seuls quelques bâtiments publics disposent de bunkers, rarement capables de résister à un impact nucléaire. Certains datent de la Seconde guerre mondiale, comme celui sous les voies de la gare de l'Est.

En cas de frappe nucléaire, les dispositifs anti-missiles sont quasiment inefficaces pour intercepter des missiles balistiques intercontinentaux. En revanche, la France dispose de moyens de riposte permettant automatiquement de lancer une bombe nucléaire sur un pays agresseur. On peut donc assimiler la France de dissuasion nucléaire française à une mesure de protection en soi, puisque frapper la France reviendrait à être frappé soi-même. Dès lors, dans la stratégie de défense française, il n'est alors pas nécessaire d'assurer la construction de bunkers antinucléaires.

À l'inverse, la Suisse possède une couverture en bunkers de 9 millions de places répartis en 360 000 abris, aptes à répondre à la menace nucléaire.

Une autre solution réside dans le fait, pour les particuliers qui le souhaitent, de s'équiper à leurs frais d'un bunker. Allant de 80 000 à 130 000€, ils permettent d'avoir une relative protection en cas d'attaque nucléaire (source).