Régulièrement, les tarifs réglementés du gaz sont ajustés en fonction de la conjoncture. En France, la commission de régulation de l'énergie préconise à l'État des augmentations en fonction de la conjoncture.
Beaucoup d'éléments entrent en jeu pour déterminer la hausse du prix du gaz. Cette hausse va avoir un impact significatif sur le pouvoir d'achat des français, à l'approche de l'automne et de la baisse des températures. Un coup dur au moment de rallumer les chaudières. Les tarifs devraient augmenter en moyenne de 8,7% en moyenne.
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Quelle sera l'ampleur de la hausse du gaz au 1er septembre 2021 ?
La hausse au 1er septembre sera de 8,7%. Cela fait suite à une hausse déjà importante de 10% en juillet et 5,3% en août. Au total, en un an, les tarifs réglementés du gaz de 55%.
Cela ne signifie pas pour autant que les tarifs vont augmenter pour tout le monde : selon les opérateurs, les tarifs peuvent être bloqués, ou augmenter de façon moins forte. Certains opérateurs proposent à leur abonnés des prix fixes, bloqués pendant 12 à 24 mois. Selon certaines associations d'usagers, le moment est idéal pour changer de fournisseur.
À quoi cette hausse sera-t-elle due ?
Ce contexte s'explique par un phénomène double : sur le marché mondial, la demande a fortement augmenté suite à la reprise économique. Si cette hausse se répercute sur les ménages, elle est en grande partie due aux pays qui ont des centrales électriques alimentées au gaz. Avec la reprise économique et la réouverture des usines, bureaux et autres lieux accueillant du public, la consommation électrique et gazière a été plus forte. Dans le même temps, la production gazière n'a pas connu de hausse permettant de répondre aux besoins (source).
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