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Renaissance parti politique : En marche change de nom

En vue des élections législatives, La République en marche va adopter un nouveau nom : Renaissance, celui de leur formation au parlement européen.

Tandis que les principales formations de gauches sont parvenues à un compromis pour former une coalition à l'Assemblée, et présenter partout en France des candidats sous une étiquette commune, NUPES, pour Nouveau Union Populaire, Écologique et Sociale.

Pour d'autres partis, comme celui du Président, l'enjeu est de conserver sa majorité à l'Assemblée Nationale. La direction du parti en Marche a annoncé que les candidats allaient être investis sous une autre étiquette : Renaissance.

Pourquoi La République en Marche change-t-elle de nom ?

C'est un choix justifié par le délégué général de la République en marche, Stanislas Guérini. Il s'agit d'une refondation : en adoptant le nom de la formation des députés français LREM au parlement européen, il s'agit de montrer concrètement que le second quinquennat d'Emmanuel Macron sera différent.

L'un des engeux est également de changer l'image de la majorité présidentielle, en lui donnant un souffle nouveau pour les élections législatives.

Ainsi, la majorité autour d'Emmanuel Macron proviendra de différents partis :

  • Renaissance (nouveau nom de LREM, grand parti présidentiel),
  • Horizons (aile droite de la majorité présidentielle, autour d'Edouard Philippe)
  • Agir, territoires de progrès (partis gravitant autour de la sphère LREM)

Il y aura une confédération réunissant ces différents partis, dont le nom n'a pas encore été dévoilé.

L'enjeu pour le Président de la République, pour maintenir sa majorité, est de parvenir à garder les députés qui étaient déjà de son parti, voire essayer d'en trouver de nouveaux.

Face à la coalition créée par les partis de gauche, certaines personnalités socialistes ont annoncé qu'elles quitteraient le parti : le mouvement Renaissance, vers le centre et autour du Président de la République, serait susceptible d'attirer certains de ces socialistes déçus.