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Retraite à 65 ans à partir de quelle année : quand la réforme entrerait-elle en vigueur ?

Le Président de la République brigue un second mandat, et parmi les mesures phares de son programme figure la retraite à 65 ans.

Dans la course à la présidentielle, les programmes et les propositions de réforme vont être importants pour départager les candidats entre eux. Bien qu'il ne soit pas encore totalement dévoilé, le programme d'Emmanuel Macron pour briguer sa réélection devrait être résolument libéral.

Le parti d'Emmanuel Macron a annoncé dans son programme son intention de mettre en place le versement des allocations à la source automatiquement. Il a également fait figurer le recul de l'âge de départ à la retraite à 65 ans, qui serait en cas de réélection d'Emmanuel Macron mis en place progressivement jusqu'en 2032.

Quand la proposition de recul de l'âge de la retraite d'Emmanuel Macron entrerait-elle en vigueur ?

Cette proposition, qui figurera dans le programme du candidat à sa réélection Emmanuel Macron, instaurerait le recul progressif de l'âge de départ à la retraite à taux plein jusqu'à 65 ans en 2032. Il s'agira de passer de 160 à 168 trimestres cotisés.

Cette mesure serait accompagnée d'un minima de 1100 € de pension de retraite pour toute personne ayant eu une carrière complète. Dans un entretien avec la CFDT, le président de l'Assemblée Nationale Richard Ferrand a précisé que le départ à 62 ans resterait envisageable pour les personnes ayant eu des carrières pénibles et longues, voire 55 ans pour les personnes handicapées. Il a également dit qu'il faudrait envisager dès 40 ans de réorienter sa carrière vers des tâches moins pénibles.

Cette réforme entraînerait la fin des régimes spéciaux, de la RATP et de l'énergie notamment, qui pourrait être mise en place de la même manière qu'elle ne l'a été à la SNCF lors de la réforme de 2018 : maintien du statut spécial pour les personnes déjà dans l'entreprise, mais embauche au régime général pour les nouveaux arrivants.

Pour une partie des opposants au Président de la République, à gauche et au Rassemblement National, cette réforme est un non-sens.