Grâce aux progrès de la médecine et de la vaccination, il a depuis plusieurs années été possible d'enrayer la propagation de plusieurs maladies, notamment infantiles, et ainsi de limiter drastiquement l'un des facteurs de la mortalité infantile.
Obligatoire pour tous les enfants nés depuis le 1er janvier 2018, le vaccin ROR pour rougeole, oreillons, rubéole doit être effectué en deux doses. Les effets secondaires de ce vaccin sont rares, et sont pour l'essentiel bénins. D'après des rumeurs émanant de milieux complotistes, le vaccin ROR serait à l'origine de l'autisme ; cette rumeur a été démentie par des recherches ultérieures.
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Que faut-il savoir sur le vaccin ROR ?
Le vaccin ROR doit être effectué afin de protéger l'enfant doit recevoir deux doses de vaccin :
- l'une à 12 mois
- la seconde entre 16 et 18 mois
Auparavant, ce vaccin était simplement recommandé. C'est devant la recrudescence du nombre de cas de rougeole que les autorités ont décidé de rendre la vaccination à nouveau obligatoire.
En Grande-Bretagne, une étude controversée avait déclaré que ce vaccin pourrait être à l'origine de l'autisme. Cette étude a par la suite été démentie, tant par l'échantillon choisi (12 personnes), que par la démarche du chercheur à l'origine de cette étude, Andrew Wakefield. Ce dernier a été mandaté pour environ 500 000€ dans le cadre d'un recours collectif pour parvenir a ce résultat. Les résultats de ces travaux ont par la suite été repris par un autre chercheur américain, Arthur Krigsman, avant que ses conclusions ne soient démenties par son établissement. Le résultat de ces recherches n'a par ailleurs jamais été publiée dans une revue scientifique avec vérification par des pairs. Ces deux affaires, liant vaccin ROR et autisme, font partie des grands dossiers soulevés par la sphère hostile aux vaccins comme faisant partie d'un vaste complot des laboratoires pharmaceutiques visant à vendre leurs vaccins, en dépit des potentiels effets secondaires dangereux et qu'ils connaîtraient. Ces rumeurs ont refait surface à l'occasion de la crise contre le covid-19, où la vaccination a là aussi fait l'objet d'une importante défiance.
Les réels effets secondaires de la vaccination peuvent être une diarrhée, une irritabilité, un écoulement nasal, une sensation de picotement au niveau de l'injection, voire dans les cas les plus graves à des thrombopénies, une chute du nombre de plaquettes sanguines (source, source).
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