Alors que la campagne de vaccination commence à se déployer en France et dans le monde, l'épidémie est pourtant encore loin de reculer.
La diffusion de variants, notamment celui venu de Grande-Bretagne, ainsi que le relâchement dans le respect des gestes barrières, laisse à penser qu'un pic de l'épidémie pourrait commencer en mars et atteindre son apogée en mai 2021.
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C'est une hypothèse sérieuse et crédible. C'est le scénario que semble avoir retenu le conseil scientifique, se basant sur des simulations de l'Institut Pasteur. Après un premier pic avec près de 3 500 hospitalisations par jour en avril 2020, puis un second à 3 000 hospitalisations en novembre 2020, le troisième pic pourrait atteindre 10 000 hospitalisations par jour en mai 2021 (source).
Un scénario catastrophique pour les services de santé. C'est pourquoi il est possible que le gouvernement soit contraint de mettre en place des mesures beaucoup plus drastiques pour ralentir la propagation du virus. Malgré la campagne de vaccination en cours, cette dynamique devrait se poursuivre et s'intensifier au fur et à mesure de la diffusion des différents variants. La contagiosité de ces variants serait d'après les premières études plus forte, ce qui favoriserait la diffusion du virus et accroîtrait le nombre de cas malgré les gestes barrières actuellement en vigueur (source).
Le professeur Eric Caumes, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, insiste bien sur l'importance des gestes barrières pour prévenir la diffusion du virus et ralentir cette troisième vague. La campagne de vaccination, malgré son rythme de plus en plus soutenu, mettra des mois à porter l'immunité collective à un seuil suffisant pour éradiquer définitivement le virus.
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