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Macron parle du vaccin sur TF1 : les annonces sur AstraZeneca et Sputnik

Le président a pris la parole à l'improviste devant les caméras de télévision : il a principalement fait le point sur la campagne de vaccination.

Le président de la République Emmanuel Macron s'est exprimé à l'improviste, à la télévision vers 20 heures, sur TF1.

Il a fait le point, brièvement, sur la situation sanitaire en France et particulièrement sur la vaccination.

Quelles ont été les annonces faîtes par le président vis-à-vis de la vaccination ?

Le président a annoncé une intensification de la production du vaccin en France, avec la mise en production sur quatre sites français de vaccins. Le président a affirmé que la rapidité de la production primait sur la propriété intellectuelle, et que par conséquent les barrières légales seraient levées. Quitte à risquer un transfert de technologie, le président souhaite mettre toutes les ressources du pays et le maximum des facteurs de production pharmaceutique au service de la production du vaccin.

Le président a confirmé les craintes quant au vaccin AstraZeneca, dont l'efficacité serait réduite sur les personnes de plus de 65 ans. Il a donc annoncé que ce vaccin serait réservé au personnel médical, très exposé à l'épidémie mais souvent en deçà de cet âge.

Emmanuel Macron n'a aussi pas fermé la porte à une homologation de vaccins qui ne soient pas européens ou américains, à l'instar du vaccin russe Sputnik déjà diffusé dans le monde, quand les laboratoires qui le produisent auront transmis aux autorités tous les éléments permettant de l'homologuer de façon indépendante.

Le président a déclaré qu'il ne souhaitait pas écarter les pays émergents, et qu'il mettrait à leur disposition les moyens de production de vaccins en France une fois que la campagne de vaccination dans l'hexagone serait suffisamment avancée. 

Pour le président, tous les français qui le souhaitent devraient pouvoir être vaccinés d'ici la fin de l'été. Le président s'est donc adressé aux français qui souhaitaient se faire vacciner, et n'a pas cherché à convaincre les français qui y étaient réticents. Vu les difficultés à mettre en place une production massive de vaccins, il y a déjà fort à faire à vacciner ceux qui le souhaitent plutôt qu'à vacciner ceux qui ne désirent pas l'être.