Nos articles sur Santé

Norvège et vaccin Pfizer : de quoi sont mortes les 13 personnes vaccinées contre la covid ?

Dans le cadre de la campagne de vaccination en Norvège, 13 personnes sont décédées. Un chiffre utilisé par les personnes hostiles au vaccin pour démontrer sa dangerosité, mais a-t-il du sens ?

En Norvège comme ailleurs dans le monde, la campagne de vaccination a débuté. Comme en France, le pays scandinave a choisi de favoriser la vaccination des plus fragiles.

Dans ce contexte, la vaccination a touché les plus âgés, particulièrement les personnes en services de gériatrie ou de soins palliatifs.

Les 13 patients morts après avoir été vaccinés en Norvège l'ont-ils été à cause du vaccin ?

Selon l'Institut Norvégien de la Santé Publique, ces 13 décès seraient bien dus à des effets secondaires liés à la vaccination. La Norvège a pour l'instant vacciné 33 000 personnes, souvent fragiles et présentant de nombreuses autres pathologies. Si au départ l'Institut Norvégien de la Santé Publique n'a pas établi avec certitude de lien entre le décès de ces 13 patients et le vaccin, elle a finalement revu son jugement.

Le docteur Sigurd Hortemo, médecin-chef de l'Agence Norvégienne du Médicament, indique que « les rapports pourraient indiquer que les effets secondaires courants des vaccins à l'ARN messager (ARNm), tels que des fièvres et des nausées, ont pu entraîner la mort de certains patients fragiles. ».

L'agence Norvégienne du Médicament a donc indiqué avoir modifié son protocole pour toujours vacciner les personnes les plus vulnérables, mais pas celles en toute fin de vie : « Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal voire sans importance. » Mais pour le professeur Alain Fischer, à la tête de la commission de vaccination en France, il s'agit de tempérer : « Les décès pourraient être dus à la vaccination, mais ils ont une beaucoup plus grande probabilité d'être dus à l'évolution naturelle des maladies que présentent ces gens ». Il ajoute que les patients « avaient de multiples comorbidités. Certaines étaient en soins palliatifs » « Ce sont beaucoup d'éléments qui laissent penser plutôt que le vaccin n'est pas impliqué. » Il s'agit donc de tempérer : si le vaccin peut être dangereux pour les plus vulnérables, il reste une protection efficace pour le reste de la population, moins fragile, et particulièrement les personnes âgées. La dangerosité de la covid-19 est elle bien avérée, et bien plus redoutable que celle du vaccin (source).