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Vaccin Pasteur : l'institut arrête le projet COVID-19

L'institut Pasteur a mis un terme au développement de son vaccin contre la Covid-19.

C'est un nouveau revers pour la recherche scientifique française dans la course au vaccin : l'Institut Pasteur annonce l'arrêt du développement de son vaccin contre le coronavirus.

L'institut Pasteur tire son nom de l'inventeur du tout premier vaccin au monde, Louis Pasteur, qui a inventé le vaccin contre la rage en 1885.

Pourquoi l'Institut Pasteur a-t-il interrompu le développement de son vaccin ?

Ce vaccin n'était pas plus efficace que celui développé par d'autres sociétés, et était à un degré d'avancement moins avancé que d'autres déjà fabriqués à grande échelle.

Dans un communiqué, l'Institut Pasteur a annoncé l'abandon du développement de son vaccin. Il était développé en collaboration avec le laboratoire américain Merck, et reposait sur le vaccin contre la rougeole. Merck, appelé MSD hors de l'Amérique du Nord, avait racheté le laboratoire autrichien Themis, avec qui collaborait l'Institut Pasteur dans la recherche de plusieurs vaccins. Merck a dans la foulée annoncé l'arrêt du développement d'un autre vaccin contre la Covid-19.

Néanmoins, l'institut de recherche poursuit ses recherches pour deux autres vaccins contre le coronavirus, tous deux à des stades bien moins avancés. « Le premier, administrable par voie nasale, est développé avec la société de biotechnologie TheraVectys, issue de l’Institut Pasteur et spécialisée dans la mise au point de vaccins. Le second est un candidat vaccin à ADN. »
Ces projets « sont aujourd’hui en phase préclinique  », ils ne sont donc pas encore testés sur des humains.

En dépit de l'arrêt du développement des vaccins contre la Covid-19, les organismes français et autrichiens continuent de collaborer sur le développement d'autres vaccins, en particulier contre le chikungunya ou la fièvre de Lassa.

Le laboratoire Merck poursuit également ses recherches sur des traitements contre le virus. L'un d'eux, baptisé MK-7110, réduirait la mortalité de 50% chez les patiens atteints du virus (source).