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Variant Amazonien Covid, dangerosité, contagiosité, est-il présent en France ?

Un nouveau variant amazonien provenant du Brésil est arrivé recemment en France. Faut-il s'en inquiéter ? On vous en dit plus.

Un nouveau variant du covid a été découvert fin 2020 au brésil, le variant « Brésilien P1 » aussi appelé « variant Amazonien ». Cette souche a été découverte dans la partie brésilienne de l'Amazonie et constitue à l’heure actuelle la majeure partie des personnes contaminées au Brésil

Ce nouveau variant serait présent dans une vingtaine d’autres pays que le Brésil comme le Canada ou même la France. D’après le Wall Street Journal, ce variant serait plus dangereux que la souche originelle, étant beaucoup plus contagieux. (source).

Le variant Amazonien est-il dangereux ?

Le variant Amazonien a pour particularité d’être très contagieux, c’est notamment 89 % des nouveaux cas présents dans l'hôpital de Rio qui seraient dû à ce nouveau virus. De plus, contrairement au Sras-Cov-2, il toucherait des personnes plus jeunes.

D’après Jack Izopet, responsable du pôle biologie et chef de service de virologie au CHU de Toulouse « On n’identifie pas de surmortalité ou de surinfection causées par le P.1 à ce stade.». Ce variant n’aurait donc pas de symptôme particulier par rapport au Covid que nous connaissons et donc n'apporterait pas avec lui de symptôme plus dangereux pour l’homme. (source).

Pour le moment, d’après Jack Izopet, le virus ne représente que 1 % des nouvelles contaminations en France, principalement dans l’Ouest de l’Occitanie. Dans la semaine du 22 au 28 mars, une centaine de cas auraient été répertoriés dans la région. Néanmoins, en France c’est le variant Anglais qui reste majoritaire représentant 76 % des tests positifs fin mars 2021.

Les vaccins sont-ils efficaces face à ce variant ?

Toujours d’après Jack Izopet le vaccin « resterait efficace même si le variant brésilien pourrait échapper plus facilement aux anticorps vaccinaux ». Il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter d’autant plus qu’elle a du mal à se frayer une place au milieu des autres souches. Le ministre de la Santé Olivier Véran reste malgré tout vigilant et insiste sur la prudence à avoir pour qu’il ne reparte pas à la hausse cet été.